LA GOUVERNANCE ET L’ÉTAT : L’ENSEIGNEMENT AU TROISIÈME CYCLE EN ARGENTINE
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Résumé
INTRODUCTION. La plupart des systèmes d’enseignement supérieur des pays développés et en voie de développement ont connu des changements de structure de gouvernance. Au niveau du troisième cycle, en Argentine, le rôle de l’État se manifeste de plus en plus comme étant un agent directif et de marché dans le but de renforcer la concurrence aux dépens du pouvoir académique traditionnel. MÉTHODE. L’analyse de la perspective de l’espace régulateur, qui se base sur la recherche dans les archives du cadre régulateur de l’enseignement en troisième cycle à laquelle s’ajoute l’information relative aux programmes. RÉSULTATS. On observe des différences nettes qui existent entre la réalité pré et post-régulatrice en Argentine. La régulation intervenant par l’accréditation a pour but d’aborder l’asymétrie de l’information et d’informer les étudiants qui sont alors considérés comme des “clients” individuels. Ceci s’opère par le biais de la classification hiérarchique intentionnelle et officielle des programmes de troisième cycle. L’État joue un rôle croissant comme régulateur de compétence, ce qui modifie les modèles qui existent déjà en matière de gouvernance au sein de l’enseignement supérieur, en particulier au niveau du troisième cycle. DISCUSSION. Dans un contexte de changements croissants de gouvernance dans l’enseignement supérieur, il existe une évidence qui se détache de plus en plus : malgré les variations nationales, les systèmes visent une plus grande dépendance des stratégies favorables au marché. Pourtant, on est encore peu informé sur la manière dont les institutions de niveaux inférieurs au troisième cycle répondent aux nouveaux défis que ces nouvelles structures de gouvernance entraînent.