GOUVERNEMENT, AUTONOMIE ET PRISE DE DÉCISIONS À L’UNIVERSITÉ
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Résumé
INTRODUCTION. Les pays européens ont entrepris d’effectuer des réformes au sein des systèmes d’enseignement supérieur, lesquelles ont affecté les structures de gouvernement des universités. Ces réformes ont été fondamentalement orientées par les agendas fixés par le Processus de Bologne et la Stratégie de Lisbonne. MÉTHODE. On analyse la documentation générée par la Commission Européenne à propos de la réforme de l’enseignement supérieur, laquelle s’étudie depuis les courants théoriques d’interprétation du gouvernement, l’autonomie et la prise de décisions dans des institutions universitaires. RÉSULTATS. On observe des tendances similaires dans les pays européens, elles se matérialisent en organes communs de gouvernement ; cependant il existe de grandes différences en matière de composition, de provenance, de processus d’élection, de mécanismes de transparence de la gestion financière, etc. C’est ainsi que dans un même système d’enseignement supérieur, on trouve des universités qui répondent de manière différente aux demandes de la société. En Espagne, le gouvernement n’a pas envisagé de faire une réforme profonde de la gouvernance des universités en consonance avec les changements préconisés, même si cela a été envisagé par des experts qui arrivent à formuler des conclusions similaires. DISCUSSION. Quand bien même ces débats se poursuivraient sans aboutir à des réformes législatives, les universités continueraient d’avancer, certaines dans la bonne direction ; une bonne stratégie serait alors, pour avancer en termes de comment aborder la gouvernance des universités espagnoles, d’analyser la façon d’exiger des responsabilités sur les décisions prises et de laisser les universités s’organiser de manière autonome, comme elles le font déjà dans l’univers informel.