Le probléme des compétences dans l’enseignement général

Résumé

Cet article cherche essentiellement à déterminer avec précision le degré de compatibilité entre l’Enseignement Général, propre des niveaux primaire et secondaire obligatoires, et l’Enseignement Axé sur les Compétences, EAC, lié, à son origine et à sa requête, avec la modalité d’intervention éducative que nous connaissons comme entraînement. L’essai américain de changer en profondeur la capacitation initial du corps d’enseignement d’école primaire (décennie de 1970) et la reforme de l’entraînement technique et professionnel pour le travail à l’Europe, aux États-Unis, au Canada et à l’Australie (décennie de 1990), constituent l’origine immédiat de l’actuel mouvement de l’Enseignement Axé sur les Compétences, EAC. Tous les deux ont rapportés les idées qu’aujourd’hui constituent, le noyau conceptuel de cette approche éducative. L’article défini la compétence comme la capacité pour la réussite dans le développement de fonctions et de rôles dans un domaine spécifique de l’activité humaine ou dans le cadre général de la vie. Les compétences, ainsi définies, cohérentes avec la fonction générique de l’éducation et ses implications, sont analysées pour identifier les possibles problèmes de son emploi comme format des objectives éducatives, et, par conséquent, comme l’axe du curriculum et référent des processus et des résultats éducatives. Finalement, en partant de la prémisse que l’Enseignement Axé sur les Compétences pourrait être considéré le résultat du simple transfer de la Psychologie de l’Entraînement en vers ce que conventionnellement nous regardons comme l’éducation sensu stricto, il se pose et se formalise le problème de la pertinence de l’approche EAC dans le contexte de l’enseignement général. Après avoir analysé la problématique et les difficultés de l’approche EAC pour l’accomplissement de la fonction propre de l’enseignement général, c’est-à-dire, la préparation générique pour la vie en général, nous pressentons comme solution la possibilité et la pertinence d’une compétence général, conçue au plus haut niveau d’abstraction et applicable à un important ensemble de fonctions et de rôles vitales généraux avec des aspects communs. Les exigences de cette compétence générale pour la vie seraient, au même temps, très générales aussi : des amples savoirs, notamment généraux, et l’usage adéquat des capacités intellectuelles.