Siem, sies, siet, dans les vers de Plaute et de Térence: quelques remarques de prosodie, de métrique et de stylistique

Autores/as

  • Antoine Foucher Université de Caen

DOI:

https://doi.org/10.23808/rel.v3i0.87947

Palabras clave:

archaïsme; subjonctif; métrique; prosodie.

Resumen

Il est généralement admis que les formes de subjonctif présent du verbe être en latin, siem, sies, siet... sont chez Plaute et Térence des archaïsmes et que, pour cette raison même, et de par leur nature prosodique, elles doivent occuper la fin de certains vers du système iambo-trochaïque. Les choses ne sont pas si simples. En effet, l’examen attentif des occurrences fait tout d’abord apparaître que ces formes ne se trouvent pas systématiquement à la fin des vers ou des hémistiches, mais qu’elles peuvent, pour des raisons métriques, stylistiques ou syntaxiques, prendre place à d’autres endroits, qui, le plus souvent, correspondent à des pauses secondaires du vers. L’examen révèle ensuite comment les structures syntaxiques déployées autour des formes de subjonctif créent les conditions d’une écriture formulaire, que l’organisation métrique et le jeu des commutations verbales viennent soutenir. Enfin, il met en lumière les différences entre Plaute et Térence du point de vue de la linguistique, de la prosodie et de la métrique.

Publicado

2003-12-23

Cómo citar

Foucher, A. (2003) «Siem, sies, siet, dans les vers de Plaute et de Térence: quelques remarques de prosodie, de métrique et de stylistique», Revista de Estudios Latinos, 3, pp. 11–28. doi: 10.23808/rel.v3i0.87947.

Número

Sección

Artículos

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